Qu’est-ce que Yamay ?
Yamay est une série littéraire jeunesse en six tomes. Le premier tome de la série, « Le Monde des reflets », est paru en mai 2018. Le second tome est d’ors et déjà prévu pour mai 2019.
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Yamay plonge ses lecteurs dans un monde parallèle qui se trouve derrière les miroirs et auquel on accède par les rêves. On y suit les aventures de Natan et de Hannah, deux jeunes collégiens que tout oppose en apparence, mais qui vont pourtant se découvrir de nombreux points communs de l’autre côté du miroir…
Pourquoi Natan et Hannah, font-ils les mêmes rêves ? Pourquoi n’ont-ils plus de reflets ? Que représentent pour eux cet étrange symbole ? Que leur veut le terrible roi Rion ? Et quel est donc le rapport avec l’histoire de leurs familles ? Autant de mystères autour d’eux qui vont peu à peu se lever et les aider à grandir, parfois au prix de quelques souffrances…
Fête des mots, Yamay fait la part belle aux palindromes (les mots qui se lisent dans les deux sens avec la même signification) et aux anacycliques (les mots qui se lisent dans les deux sens avec une signification différente). Inscrits au cœur de l’histoire, ils sont autant d’indices permettant au lecteur, jeune (ou moins jeune), de dénouer l’intrigue au fur et à mesure de son avancée.
Découvrir Yamay, c’est enfin plonger dans un nouvel univers inédit peuplé de Srotors, d’Inivini, de Seiprah et de Lunanul… c’est s’habituer à une orthographe particulière où la symétrie prévaut sur tout… c’est se laisser submerger par un monde où l’on réalise des Imagami, où l’on mirpasse des objets, où l’on paye en rose et où l’on change la durée des minutes… un monde où nous, simples reflelfer, découvrons avec humilité tout ce que vivent nos reflets, la nuit pendant que nous dormons !
Comment est né Yamay ?
Métro, boulot, dodo. Voilà au départ où est né Yamay : dans les vitres d’une rame. Dans le visage impassible d’un reflet étranger qui n’avait d’autre but que de me distraire. Dans l’ennui du train-train quotidien.
En manque de livre, je regardais les gens autour de moi et je m’amusais à imaginer qu’elles pouvaient être leurs vies. Comme ma maman m’avait expliqué que c’était très mal poli de dévisager ses voisins, je scrutais leurs reflets dans les vitres…
Et là, soudain, le livre qui me manquait est apparu… Et si tous ces reflets existaient vraiment ? Et s’ils étaient condamnés à nous suivre, prisonniers de notre image ? Et si la nuit, c’était eux qui se vengeaient en prenant le contrôle de nos rêves, pour nous laisser, au matin, un souvenir brumeux et un goût d’inachevé ? Et si deux êtres, que tout semblait séparer, pouvaient, eux, rester entiers…
Natan et Hannah venaient de naître. Yamay aussi.
Depuis, ils ne m’ont jamais quittée.
L’auteur en quelques mots
Pendant des années, j’ai empêché mon reflet (encore pardon Asilè), de vivre sa vie en lui volant les précieuses heures de sommeil qui me permettaient de retrouver Natan, Hannah et tous leurs amis.
Et il est arrivé un jour où je me suis rendue compte que je n’écrivais plus pour mes enfants qui me demandaient chaque semaine le chapitre suivant, mais pour ne plus les quitter, eux : Natan et Hannah. J’étais passée « de l’autre côté », à Yamay : j’écrivais pour rire avec eux, pour me battre avec eux, pour pleurer avec eux…
Après avoir appris et oublié comment on faisait des ponts, des chaussées et des chapiteaux romans, après m’être bien amusée à la croisée de quelques carrefours, pour l’instant, je n’écume plus les couloirs du métro parisien, mais plutôt les plages du golfe de Guinée. J’ai rendu ses nuits à Asilè et j’occupe mes journées à inventer des histoires de masques magiques et de trésors enfouis par des esprits pour Bayard Afrique et les lecteurs de Planet J’aime Lire… quand je ne retrouve pas Natan et Hannah pour continuer cette aventure qui ne fait que commencer !
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YAMAY 